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Lettre Ouverte au Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement

Parakou, Samedi 30 janvier 2021
Objet : *Appel pour sauver la Patrie et la Démocratie en danger*
Monsieur le Président de la République, L’ *Alliance Patriotique Nouvel Espoir (APNE)* a le plaisir de vous adresser ses vœux de Bonne et Heureuse Année 2021. Année qu’elle souhaite pour vous-même et pour l’ensemble de notre vaillant et laborieux Peuple, source de santé, de paix, de succès et de prospérité.

L’Année 2021 est, pour le moins, une année particulière, singulière et décisive parce qu’elle est la transition de la fin d’une décennie au début d’une nouvelle décennie, de la fin d’un cycle de vie à un nouveau et de la fin d’un quinquennat au début d’un nouveau mandat présidentiel dans la continuité de celui qui s’achève ou sous les auspices d’une alternance au sommet de l’Etat, vœu ardent de l’écrasante majorité des larges masses populaires de notre commune Patrie, le Bénin.

L’Année 2021 est donc l’année de l’organisation de la septième (7ème) élection présidentielle de l’ère du Renouveau Démocratique, où le Peuple souverain et détenteur de tout pouvoir, va librement choisir la personne à qui il veut confier les rênes du Pouvoir d’Etat pour les cinq (05) prochaines années, conformément à la Constitution du 11 décembre 1990.
Qu’il vous souvienne, Monsieur le Président de la République, il y a bientôt cinq (05) ans, le 06 avril 2016, sur l’esplanade du Palais des Gouverneurs, à Porto-Novo, siège de l’Assemblée Nationale, vous avez déclaré, urbi et orbi, dans votre Discours d’investiture, après votre prestation de serment, selon l’article 53 de notre Constitution, que, citation : « … *Certes, la tâche paraît immense mais ce n’est pas œuvre impossible si les actions à entreprendre s’appuient sur une vision claire ainsi que sur les compétences et les atouts dont nous disposons.* *C’est pourquoi, je ferai de mon mandat unique, une exigence morale en exerçant le Pouvoir d’Etat avec dignité et simplicité* ». Fin de citation.

*Par cette phrase que nous soulignons, vous avez, en votre qualité de nouveau Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, donc en tant qu’institution du Pouvoir d’Etat, pris solennellement un engagement politique lourd de sens et de conséquence, en prononçant une parole sacrée digne de foi, qui ne saurait en aucun cas, être comparée ou mis sur le même piédestal qu’une simple promesse de campagne électorale faite par un citoyen, candidat à l’élection présidentielle.* *Vous êtes donc tenu par cet « engagement politique et moral ». Y déroger, c’est faire preuve de non-respect de la parole d’honneur donnée au Peuple Béninois, et par conséquent de trahison voire de parjure.*

Ne pas vous le dire et ne pas attirer votre bienveillante et aimable attention sur cette situation gravissime, c’est ne pas vous aimer et ne pas dire la vérité à la Haute Autorité qu’est le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Chef Suprême des Armées, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Premier Responsable de la Politique Etrangère et de la Diplomatie. Vos charges sont si importantes, si hautes et si prestigieuses, que toute parole qui sort de votre bouche est une parole d’honneur qu’il ne faut pas oser banaliser en cédant aux sirènes de vos thuriféraires et autres partisans chevronnés qui en réalité ne vous aiment guère et ne vous disent pas la vérité en vous amenant à commettre une faute politique monumentale consistant à susciter votre candidature pour un second mandat présidentiel. Depuis votre accession à la magistrature suprême, les réformes engagées, tous azimuts, par votre Gouvernement, ont engendré d’importants bouleversements aux conséquences préjudiciables dans tous les secteurs d’activités de notre pays. Il convient de mettre en exergue, à la lumière de vos déclarations, des dires de votre Ministre de la Communication et de la Poste, Porte-Parole du Gouvernement et des écrits du Directeur de la Communication de la Présidence de la République, au cours de vos deux tournées de reddition de comptes dans les soixante-dix-sept (77) Communes, quelques conséquences négatives de vos réformes et actions et dénoncer, haut et fort, les mesures, les manœuvres sordides et le complot ourdi contre le Peuple béninois tout entier par vos partisans et fous du roi qui font feu de tout bois dans le cadre de l’échéance électorale présidentielle de 2021.

A- *Conséquences de quelques réformes sur la vie des Béninois* Monsieur le Président de la République,*Permettez-nous, sur le plan socio-économique, de revenir sur le souvenir douloureux voire affreux des déguerpissements sans ménagement et des casses opérées sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans les grandes villes comme Cotonou, Porto-Novo et Parakou.* *Demain n’est pas la veille pour penser aux dédommagements des pauvres victimes parmi lesquelles certaines ont déjà, malheureusement, quitté cette vie terrestre, laissant leur progéniture dans la précarité et le dénuement total, sources de délinquance et de fabrique de divorcés sociaux.*

Sur le plan professionnel, *l’emploi est précarisé par la Loi N°2017-05 du 29 août 2017 fixant les conditions et la procédure d’embauche, de placement de la main-d’œuvre et résiliation du contrat de travail en République du Bénin.* *Ce faisant, le travailleur béninois est devenu le « bétail » à la solde de puissances financières et industrielles. Ces dernières déjà superpuissantes de fait, trouvent désormais le tremplin juridique indispensable pour conforter leurs appétits voraces de surexploitation et de surprofit au détriment de pauvres citoyennes et citoyens très affaiblis, à qui le privilège d’une réparation éventuelle est retirée par le même texte de Loi.*

Le retrait drastique du droit de grève aux travailleurs en général, et en particulier aux travailleurs des sous-secteurs de la justice et de l’éducation ou des trois ordres d’enseignement, est le prolongement tacite de la volonté, à peine voilée, de rendre esclave, le travailleur béninois. Cela a permis de faciliter la suppression des emplois, la fermeture d’entreprises publiques comme privées sans avoir à payer les droits qui vont avec.

La loi sur le numérique, épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de chaque internaute, a donné le ton de votre conception de la liberté d’expression, pourtant bien soulignée dans votre discours d’investiture, en ces termes : « Je m’attèlerai à assurer et préserver la liberté de presse ainsi que l’accès équitable de tous aux organes publics de presse ». Et comme c’était très insuffisant pour contenir surtout la fureur de la jeunesse béninoise face à certains écarts de gouvernance, la taxation de l’accès à l’internet a vainement tenté de porter l’estocade au droit de nos compatriotes de critiquer les actions des élus. La supercherie de cette mesure, révélée par mégarde par votre Ministre de l’Economie et des Finances, n’a pas manqué de surprendre notre Peuple à qui vous promettiez bien mieux avant de bénéficier de leur confiance.

Est-il besoin de vous rappeler que vous avez dit dans votre discours d’investiture que : « Je ferai de notre diplomatie un véritable instrument de coopération internationale, d’intégration et de rayonnement en vue de mobilisation de ressources au service du développement de notre pays ». En lieu et place de cette belle formule, avec la ruse et la rage de votre « chien couchant », vous avez procédé à la fermeture des postes diplomatiques et consulaires, surtout les postes de coopération multilatérale, pour ne laisser en survie que onze (11) représentations à la tête desquelles sont nommés vos proches parents et amis fidèles, au détriment des diplomates de carrière, serviteurs privilégiés de l’Etat, qui ne sont à la solde d’aucun Président, aucun Parti politique, encore moins d’un régime ou d’un système politique. Pourquoi avez-vous tué les membres d’une corporation, quel que soit le pays considéré, formée pour servir et bien servir l’Etat ? En anéantissant les professionnels de la Diplomatie, du coup vous avez durablement isolé sur la scène internationale, le « Bénin Révélé » que vous prônez à tout vent ?
Notre intention au sein de l’Alliance n’est pas de passer en revue les deux cent quatre-vingt-dix-neuf (299) projets dont quarante-cinq (45) projets phares et quatre-vingt-quinze (95) projets sectoriels, le tout pour un montant total de neuf mille trente-neuf (9.039) milliards de francs CFA. Il était clair dès le départ qu’en cinq (05) ans (2016-2021), vous ne pouvez pas réaliser un tel Programme d’Action trop ambitieux, irréalisable par manque de ressources financières, de ressources humaines et de temps matériel pour la mise en œuvre effective.

Nous ne sommes pas de ceux et celles qui disent que vous n’avez rien fait pour le pays. *Nous ne sommes pas d’accord non plus avec vos partisans et courtisans de tous bords et horizons qui osent affirmer qu’avant vous rien, de beaux et de grandioses, n’a jamais été réalisé.* *Depuis l’indépendance, du 1er août 1960, chaque Gouvernement a fait quelque chose à la hauteur des moyens à sa disposition, en tenant compte du contexte national, régional et international ainsi que du cadre géopolitique et géostratégique à ne pas ignorer.* *Il faut savoir raison gardée en toute chose et en toute circonstance. L’Etat étant une continuité, les actions des uns et des autres se complètent et se renforcent pour imprimer l’évolution de la marche vers le progrès et le développement.* B- *Réformes Politiques et institutionnelles*
Au plan politique et institutionnel, pour en parler, l’Alliance Patriotique Nouvel Espoir n’a pas besoin de faire une longue littérature. Les preuves de l’échec de la réforme du système partisan sautent aux yeux, même des aveugles. La composition de la Huitième Législature de l’Assemblée Nationale d’où toute l’opposition politique est exclue, témoigne de cet état de chose. Abstraction faite du simulacre d’élections municipales et communales en 2020 et du chemin de croix imposé aux responsables de Partis politiques de l’opposition en quête d’une existence légale à travers un véritable parcours du combattant semé de nouveaux obstacles et embûches après le franchissement d’une étape ordinaire connue.

*L’environnement politique aujourd’hui est dominé par deux « formations politiques », en vérité un seul parti politique à deux têtes, se disputant publiquement et sans vergogne votre paternité de géniteur adulé*. C’est ainsi qu’ *avec l’aide de l’Armée et celle des lois non consensuelles, mal rédigées et hâtivement adoptées, l’Union Progressiste (UP) et le Bloc Républicain (BR) emportent par la désignation ou la nomination et très peu par l’élection, presque tous les postes électifs de l’arsenal administratif du pays.* Par exemple, *il est fait état aujourd’hui, sans honte, dans notre pays, de trois (03) types de Maire, à savoir : « Maires élus », « Maires désignés » et « Maires nommés ».* Où allons-nous ? et dans quel pays sommes-nous ? Quelle mouche nous a piqué pour en arriver là ? Le comble de tout ceci est que, c’est avec un personnel politique aux ordres et manipulé à volonté, que la Constitution adoptée par référendum constituant, le 02 décembre 1990 et promulguée, le 11 décembre 1990, a été subrepticement modifiée, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2019, en faisant fi des valeurs et principes liés au consensus politique et au choix du Peuple souverain.

Monsieur le Président de la République, *Il convient de rappeler, comme beaucoup d’autres l’ont fait avant nous, que la Constitution nuitamment modifiée en 2019 ne s’applique pas à votre personne*, notamment en ce qui concerne *la durée de votre mandat qui arrive, rigoureusement à terme, le 05 avril 2021 à minuit.* Vouloir le proroger d’un seul jour est inadmissible, n’en déplaise à certains « intellectuels tarés » qui se disent juristes et tentent de justifier l’injustifiable. Cette attitude de malhonnêteté intellectuelle manifeste est amorale et à la limite criminelle.

Mieux, *la Constitution du 11 décembre 1990, sur laquelle vous avez prêté serment, exige de vous, la convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle, cinquante (50) jours avant la fin de votre mandat, soit autour du 15 février 2021.* *En convoquant le corps électoral pour le 11 avril 2021, soit deux (02) mois après le délai fixé par la Constitution, c’est la violation flagrante de trop que le Peuple Béninois, dont nous sommes les messagers et messagères, ne saurait accepter et garder le silence, de peur de se faire mater et massacrer comme d’habitude au cours des cinq (05) dernières années.*

En ce qui concerne *le parrainage, la disposition consacrée par l’article 132, alinéa 8 de la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral en République du Bénin qui stipule qu’il faut pour un candidat à l’élection présidentielle de recueillir « au moins 10% des élus (Députés et maires) » pose un véritable problème politique de haute portée.* Tel que libellé et dans la configuration actuelle, il ne serait donc pas surprenant d’assister à une candidature unique à la prochaine élection présidentielle. *Les formations politiques, Union Progressiste et Bloc Républicain, qui se disputent votre paternité détiennent à eux seuls, 153 parrains, dont 82 Députés et 71 Maires, sur l’ensemble des 159 poulains de l’écurie de la Rupture, parmi lesquels six (06) « tondus et pélés » des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE).*

Le bruit court et la rumeur le repend que ce sont les Chefs des deux Partis politiques, à votre dévotion, qui finalement vont collecter et parachever le remplissage des formulaires d’identification de parrainage que la loi concède aux seuls élus (Députés et Maires). C’est non seulement une disposition exclusive, mais elle viole également la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples parce qu’elle constitue une entrave à la liberté des citoyens et citoyennes remplissant les règles, critères et conditions fixés et adoptés par consensus de se porter légitimement et légalement candidat à une élection présidentielle dans un contexte de démocratie pluraliste instaurée par la Conférence des Forces Vives de la Nation de Février 1990.

La déclaration de votre candidature pour un second mandat (2021-2026), au terme de la tournée malicieusement qualifiée de « tournée de reddition de comptes » sonne comme un glas, une trahison du Peuple béninois. En effet, c’est en votre âme et conscience, sans pression aucune, ni contrainte, que le Président Patrice Athanase Guillaume TALON a pris l’engagement de ne faire qu’un unique mandat quoi qu’il advienne. En votre haute qualité de Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement vous avez, à maintes reprises, saisi diverses occasions pour réitérer, au plan national qu’à celui international, votre engagement de ne faire qu’un mandat unique pour, dites-vous, montrer à vos concitoyens qu’en cinq (05) ans, on peut faire le job.

Confiant que vous n’oserez pas vous dédire, ou vous inspirant de l’expérience du Président français François HOLLANDE, vous ne serez pas candidat à votre propre succession, vous avez, sans surprise pour ceux et celles qui suivent vos faits et gestes depuis le 06 avril 2016, vous avez fait l’option de suivre l’exemple malheureux du Président américain Donald TRUMP, candidat à sa propre succession, malgré son impopularité criarde, de plier l’échine face un vote sanction du Peuple américain qui n’est pas dupe des mensonges savamment diffusés et martelés de manière exponentielle. Vous avez désormais fait le choix de donner la possibilité à notre Peuple de vous infliger une défaite sans bavure par un vote sanction à inscrire dans les annales de l’histoire politique de notre pays.

*Votre non-respect de la parole donnée est donc une trahison qui n’honore ni votre personne, ni la fonction présidentielle que vous incarnez, encore moins le Peuple souverain abusé et désabusé par la normo-communication au service de la politique politicienne.* Cette trahison de la confiance que le Peuple Béninois a placé en vous, en vous accordant 65% des suffrages au second tour de l’élection présidentielle en Mars 2016, s’apparente, sans l’ombre d’un doute, à *un parjure car, c’est en tant qu’institution que vous avez pris l’engagement politique solennel de faire un mandat unique.* Le Peuple souverain par son vote sanction déterminera son avenir en faisant le bon choix, en reléguant aux oubliettes de l’histoire l’arsenal juridique de confiscation du pouvoir et du processus électoral que vous avez mis en place dès votre accession à la magistrature suprême.

C- *Notre Appel*
Monsieur le Président de la République, Le Cocktail Molotov des violations de la Constitution et des Lois de la République, les manœuvres politiciennes antidémocratiques, tombeau ouvert pour enterrer les acquis du processus du Renouveau Démocratique, les contorsions malheureuses pour empêcher et décourager toute candidature, autre que la vôtre à l’élection présidentielle de 2021, sont de véritables armes politiques de destruction massive à forte dose explosive. Les différentes tensions et crises qui secouent notre République et certains pays du voisinage doivent interpeller la conscience de nous tous, en tant que Béninois, Patriotes, Démocrates et Panafricains, pour changer la donne pendant qu’il est encore possible, adopter de nouveaux paradigmes pendant qu’il est encore temps et garantir à notre chère et commune Patrie, le Bénin, la quiétude et la paix, son vivre ensemble légendaire, son traditionnel processus électoral pacifique et sa marche inexorable vers le progrès, le développement et des lendemains meilleurs.

*Votre Haute Autorité n’est pas sans savoir que dans les conditions actuelles, il est impossible d’aller à une quelconque élection présidentielle sans risquer de mettre le pays à feu et à sang, comme ce fut le cas après les élections législatives de 2019 et celles communales et municipales de 2020.* C’est pourquoi, à l’instar des forces politiques de l’opposition, toutes tendances confondues, nous vous lançons un appel pressant d’user de vos prérogatives, comme vous l’avez déjà démontré à diverses occasions, pour inviter la classe politique, tous les Béninois et toutes les Béninoises à un dialogue politique national inclusif pour repenser les bases de notre édifice démocratique, à commencer par l’architecture constitutionnelle fissurée, branlante et sur le point de s’écrouler dès le moindre coup de vent impétueux. Une telle assise nationale offrira l’opportunité de procéder à une relecture consensuelle de notre Loi Fondamentale et des autres textes juridiques afin de permettre à tout citoyen ou citoyenne qui le désir de se porter volontaire pour briguer le fauteuil de la magistrature suprême de 2021.

*Nous appelons avec insistance à la rectification de l’erreur fatale qui a consisté à confier la confection du fichier électoral à vos seuls partisans, vos soutiens au Parlement et dans les autres institutions.* C’est un germe catalyseur sans précédent de la contestation et de l’insécurité du résultat du vote.

Vous devez par la même occasion, en prenant vos responsabilités et votre destin en mains, renoncer à la prorogation de votre mandat pour éviter à notre pays, pionnier de la démocratie en Afrique, de sombrer dans un vide juridique aux conséquences multiples et multiformes, sources de vecteurs incontrôlables semant le désordre, la panique et la terreur.

*Cette lettre ouverte de l’Alliance Patriotique Nouvel Espoir est l’expression réelle de ce que pense et dit la large majorité du Peuple Béninois des villes, des campagnes et des hameaux.* *Nous sommes des messagers meurtris et déçus du bilan catastrophique de la mise en œuvre du « Bénin Révélé » mais plus encore torturés par vos déclarations au cours de vos tournées de reddition de comptes et les gesticulations organisées par vos thuriféraires pour essayer de vernir tant bien que mal un bilan profondément en dessous de la moyenne escomptée d’un « compétiteur né » paradant au firmament de ses succès et exploits dans les affaires.*

Peuple Béninois, l’heure a sonné. Le moment est venu de nous mettre debout comme un seul Homme pour l’avènement d’un Nouvel Espoir. Levons-nous du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest en passant par le Centre pour exprimer fermement et vaillamment notre ras-le-bol des affres, des peines, des pleurs et des deuils du régime de la rupture et du nouveau départ. Levons-nous béninoises et béninois, forces vives de la Nation, assumons notre destin, l’avenir est dans nos mains. Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, l’expression de notre respect et les assurances de notre très haute considération. *L’Alliance Patriotique Nouvel Espoir*