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La crise démocratique béninoise s’accentue dangereusement.

Dans un environnement de Covid-19, de répression des libertés individuelles et de l’étouffement de la presse tant par les menaces des cadres nommés que par des lois scélérates, à peine les gémissements du peuple martyrisé sont audibles pour recevoir écho et secours d’ailleurs. C’est ce sur quoi, SEM Rogatien BIAOU, diplomate chevronné et acteur politique, l’une des figures emblématiques de l’opposition politique béninoise, met l’accent dans cet élément relayé par le Magazine Américain #Mail&Gardian.

Trouvez ci-dessous un extrait de la version traduite en français_ et poursuivez la lecture de l’intégralité en cliquant sur le lien en bas de l’extrait.

J’ai eu l’honneur de représenter le Bénin en tant que diplomate étranger de 2003 à 2006. Pendant mon mandat au gouvernement, le Bénin a été reconnu comme l’un des rares pays de toute l’Afrique à avoir été systématiquement qualifié de «libre» par le groupe de surveillance mondial. Maison de la liberté. Nous avons reçu cette reconnaissance chaque année que j’étais au gouvernement. En raison de l’échec du leadership de Talon, ce n’est plus le cas.

Lorsqu’il a été élu en 2016, Talon semblait déterminé à ne servir qu’un seul mandat. Il a affirmé qu’il n’aurait besoin que de cinq ans en fonction pour «changer miraculeusement le Bénin». Avance rapide jusqu’à aujourd’hui et Talon a certainement changé le Bénin. En cinq ans seulement, il a déstabilisé les fondements mêmes de notre démocratie.

Ce schéma inquiétant a véritablement commencé en avril 2019, lorsque les candidats de l’opposition n’ont pas été autorisés à se présenter aux élections législatives. Lorsque nos citoyens ont envahi les rues en signe de protestation, la police a ouvert le feu . Le gouvernement a fermé notre Internet pour tenter d’étouffer la dissidence et de tuer l’histoire. Entrez dans notre Assemblée nationale aujourd’hui, vous verrez qu’elle est entièrement composée de partisans du parti au pouvoir.